If this love only exists in my dreams -> don't wake me up !

Dream ...

29/06/2013 18:59

 

 

  • A chaque jour mon lot ...(de pensées nostalgiques)

Je t'observe, chaque jours, chaque minutes, je me camoufle derrière un sourire de façade et prête une attention fausse au blabla incessant de ceux qui se prétendent mes proches, car tout ce temps qu'ils pensent leur être consacré, je l'occupe à t'épier, détailler tes moindres actes et à me délecter de chacune de tes mimiques, ou encore à enregistrer un à un les mouvements fluides esquissé par ton corps...

Et je te vois, là-bas, au loin , à l'horizon, bien trop loin de moi ; entourée de tous tes « amis », et proche d'elle, bien trop proche,,,

Si bien entouré, tu sembles heureux, épanoui, jute bien, sans moi,,,

Et je te vois t'esclaffer, souvent, et je souris de te savoir si joyeux, mais bien vite l'obscurité s'invite à nouveau en moi , comme chaque fois que je me réjouis pour toi, ma méprise me reviens à l'esprit : ce ne sera jamais avec moi que tu sera celui que tu parais être de loin, je ne suis que celle qui te surveilles de loin,,,

Et ce qui me fais le plus de mal, en réalité, c'est bien ça, c'est de savoir pertinemment, d'avoir pleinement conscience du fait que ce sourire ne me sera jamais adressé, tout ce que je souhaite c'est d'être l'origine même de ce rire, je veux que tu sois bien,,,

Oui mais je souhaite surtout que tu ais besoin de moi pour trouver ce bonheur qui t'habite!

  • Je me demande régulièrement ce qui me pousse à adopter cette attitude enfantine à ton égard, sache que près de toi je ne suis pas moi, je ne suis plus celle que j'aimerais te faire connaitre...

C'est comme si se livrait en moi un combat interne, on défend tous le même camp, mais les avis paraissent divergé.

Je ressasse, ce n'est pas conseiller, mais je ne peux m’empêcher de repasser ces actes manqués en boucle, quitte à abimer la bande, quitte à faire fumer nos souvenirs précieux de par leur faible quantité... Et inévitablement, je finis par les réinventés, les réarrangés à ma guise, pour finir je m'arrange toujours pour me convaincre qu'ils auraient étés tels que je les imagine si j'étais parvenue à rester authentique en ta présence... Je les aperçois drôles et sensuels, une atmosphère nouvelle nous englobant tout deux, épargnée du reste du monde, légers et aimantés l'un vers l'autre d'une manière irréelle. Et puis la réalité se rappelle à moi, bourdonnante et encombrante.

Bref, je n'en tire aucune conclusion convaincante, hormis celle trop évidente qu'est la suivante: tu as comme une emprise totale sur ma personne!

C'est simple j'ai peur de l'engagement, alors que je fuyais encore tes approches, tu ma fait entrevoir ce qui aurait pu se passer entre nous quelque chose de doux, de passionné et d'attachant, un truc formidable que je souhaitais par dessus tout partagé a tes coté, mais qui semblait vouloir me rendre prisonnière de sa bulle.

Voila, pourquoi je ne parviendrais en aucun cas à garder mon naturel auprès d'un homme qui me fait autant d'effet, j'aurais bien trop peur qu'il puisse y avoir un après...

Et ce même si j'en meurs d'envie.

Je m'en veux profondément.

Je suis l'unique source de mes malheurs, et je m'en rends seulement compte en ce jour.

Je suis partagé entre mes sentiments certains envers ton être, ton absence persistante, ma terreur d'être heureuse, ton hésitation quand tu la regarde elle et notre incertitude commune.

Et ce brouillard qui règne entre nous deux...

A croire que le destin à choisi pour nous...

  • Et j'ai alors attendue, des jours et des jours.

Puisqu'il ne reste que l'attente qui se dessine comme un désir pressant, l'évidence d'une derniere volonté s'imposant à l'agonie.

Parce qu'apres tout ce temps, cette lutte incessante et ces discours que l'on a préférer taire, il ne reste que l'attente,

alors même que l'on repousse l'idée de cette dépendance à l’inexistence de ce que l'on attend.

Les discours sont beaux et les paroles prononcées avec soin mais leur sens n'est guère plus intelligible;

futiles conseils qui ne sont que tintements aussi inaudibles qu'inutiles à mes oreilles : « oublies-le », "Tu le dois, tu n'as plus le choix ", « Rien ne sers d'attendre », « C'est terminé, fais-toi une raison » « Il n'en vaut pas la peine ».

Que de sottises, que de traitrise de mes amis bienveillants, laissez-moi donc me débattre avec mes certitudes et prêcher la douleur si elle persiste comme étant la seule chose me reliant encore à la vie !

Il est facile de prodiguer de tels conseils : " n'attend plus rien de lui ", mais puisqu’on attend toujours un signe, même si l'on désespère à éloigner ce besoin brulant, il s'exprime incessamment (et parfois inconsciemment) plus fort que tout !

Puisqu’il ne reste plus qu'à attendre...

Car cesser d'attendre signifiait la fin, or je refusais cette évidence, ce n'était pas fini !

Alors j'attendrais indéfiniment.